Vous trouverez ici deux résumés du roman de Jack London – Croc-blanc. Il s’agit d’abord d’un résumé court et ensuite d’un résumé découpé par chapitre.
📄 Résumé court
Croc-Blanc, publié en 1906, est une œuvre emblématique de Jack London qui transporte le lecteur dans les vastes étendues glacées du Grand Nord. Le roman suit le parcours de Croc-Blanc, un chien-loup, depuis sa naissance dans la nature sauvage jusqu’à son intégration dans le monde des hommes, explorant des thèmes de survie, de cruauté et de rédemption.
L’histoire commence avec Bill et Henry, deux mushers escortant le corps d’un camarade à travers le Yukon. Leurs chiens de traîneau disparaissent mystérieusement, dévorés par une meute de loups affamés. Parmi eux se distingue une louve au pelage roux, Kichë, notable par son intelligence et sa détermination. Bill succombe finalement à la meute, tandis qu’Henry, désespéré, lutte pour sa survie en utilisant un cercle de feu pour repousser les prédateurs. Sauvé in extremis par un groupe de trappeurs, il échappe de justesse à une mort certaine.
La louve Kichë, après avoir trouvé refuge dans une tanière, donne naissance à une portée de louveteaux. Seul un louveteau gris survit : Croc-Blanc. Dès ses premiers jours, le chien-loup manifeste une curiosité insatiable pour le monde extérieur, explorant son environnement hostile avec prudence. Ses premières interactions avec les humains sont marquantes et traumatisantes. Capturé par les Indiens dirigés par Castor Gris, il découvre la dure réalité de la domestication. Kichë, reconnue comme le chien du frère décédé de Castor Gris, scelle le destin de Croc-Blanc parmi les humains.
La vie dans le camp indien est difficile pour le chien-loup. Souvent harcelé par Lip-Lip, un autre chien, il apprend à devenir plus fort et plus rapide pour survivre. Sa mère est vendue à un autre Indien, le laissant seul face aux dangers. Néanmoins, il développe une capacité à utiliser sa ruse et sa force pour défendre sa place. Sa nature sauvage est mise à l’épreuve lorsqu’il devient chien de traîneau, chargé de protéger Castor Gris, sa famille et leurs biens. Pendant une période de famine, les chiens du camp se réfugient dans la forêt pour échapper à la mort. Croc-Blanc, survivant seul, retrouve brièvement sa mère, mais elle ne le reconnaît plus.
La situation de Croc-Blanc change drastiquement lorsqu’il est vendu à Beauty Smith, un homme cruel et avide de profit. Soumis à des sévices constants, Croc-Blanc est alors forcé de participer à des combats de chiens, devenant de plus en plus agressif. Sa nouvelle vie est marquée par la brutalité et la violence, chaque victoire renforçant la domination de Beauty Smith sur lui. Lors d’un combat particulièrement violent contre un bulldog, le chien-loup est sauvé in extremis par Weedon Scott, un homme bienveillant qui décide de l’adopter.
Weedon Scott, avec une patience infinie, parvient à gagner la confiance de Croc-Blanc. Le chien-loup découvre alors un sentiment nouveau : l’amour pour son maître. Leur relation se renforce, transformant Croc-Blanc de bête sauvage en compagnon loyal. Scott l’emmène en Californie, où Croc-Blanc doit s’adapter à une nouvelle vie loin des rigueurs du Grand Nord. Il alors découvre une existence plus paisible, formant des liens étroits avec la famille de Scott, en particulier avec une chienne nommée Collie, symbolisant sa complète intégration dans cette nouvelle vie.
Le roman se conclut sur une note d’espoir et de rédemption. Croc-Blanc, qui a traversé de nombreuses épreuves, trouve finalement un équilibre et une place où il est aimé et respecté.
Jack London, à travers ce roman, illustre magnifiquement comment même les créatures les plus sauvages peuvent être touchées par la bienveillance humaine, trouvant finalement leur place dans un monde civilisé. Ce récit puissant sur la survie, la cruauté humaine et la capacité de transformation par l’amour et la patience reste une œuvre intemporelle qui continue d’être lue par les lecteurs du monde entier.
📕 Résumé par chapitre
Chapitre 1 : La Piste de la viande
Dans une région glacée du Nord, deux hommes et un attelage de chiens-loups progressent difficilement sur un fleuve gelé, tractant un traîneau contenant une boîte oblongue. La boîte renferme le corps d’un troisième homme, abattu par le Wild impitoyable. La forêt de sapins, sombre et menaçante, encadre leur route, accentuant le sentiment d’abandon et de désolation. La température est si froide que l’esprit s’enfuit devant cette immensité glacée. Les hommes, Henry et Bill, avancent en silence, économisant leur souffle et leurs forces sous un ciel sans soleil. Un cri de chasse perçant soudainement le silence les avertit de la présence de loups affamés qui les suivent. La nuit tombée, les hommes installent leur campement près du fleuve, utilisant le cercueil comme siège. Les chiens, nerveux, montrent une fidélité inhabituelle, probablement par peur des loups. Bill remarque qu’il manque un poisson pour les chiens, suspectant la présence d’un animal supplémentaire parmi eux.
Chapitre 2 : La Louve
Le lendemain, les cris des loups persistent, provoquant des paniques parmi les chiens. En plein campement, Bill repousse un voleur de poisson, qu’il identifie comme un loup apprivoisé. La nuit suivante, un autre chien, Grenouille, disparaît, victime des loups. Bill attache solidement les chiens avec des bâtons pour éviter d’autres pertes. Malgré les précautions, un troisième chien, Gros-Gaillard, s’échappe également, probablement libéré par N’a-qu’une-Oreille. Henry découvre le bâton de Gros-Gaillard rongé jusqu’au cuir, signalant la voracité des loups. Bill décide de chasser la louve qui attire les chiens, mais sans succès, car elle est trop rusée pour se faire tuer facilement. Le soir venu, les hommes remarquent que le cercle des loups s’est encore resserré.
Chapitre 3 : Le Cri de la faim
Le jour se lève sous de meilleurs auspices, mais l’accident d’un traîneau renversé offre à N’a-qu’une-Oreille l’occasion de s’enfuir vers la louve. Bill, armé de son fusil, s’enfonce dans la forêt pour tenter de sauver le chien, mais il est rapidement submergé par les loups. Henry entend les derniers coups de fusil et les cris, réalisant que Bill et N’a-qu’une-Oreille sont perdus. Désespéré, il attelle les deux chiens restants et continue seul. Le soir, les loups s’approchent tellement près qu’Henry ne peut plus dormir, se contentant de maintenir le feu pour se protéger. La nuit suivante, la fatigue accable Henry, et il doit attacher des tisons brûlants à sa main pour rester éveillé. Au matin, il tente de repartir, mais les loups, devenus plus audacieux, l’attaquent. Un loup manque de le saisir, et Henry passe la journée à renforcer son feu avec un sapin abattu. La nuit, il repousse les loups avec des brandons, mais sa fatigue croissante le trahit. À l’aube, les loups partent mystérieusement. Des hommes arrivent et sauvent Henry, découvrant que le Wild a eu raison de ses compagnons et des chiens.
Chapitre 4 : La Bataille des crocs
La louve fut la première à entendre les voix humaines et les aboiements des chiens de traîneaux, s’enfuyant rapidement. Les autres loups hésitèrent avant de la suivre, cédant finalement à la peur des bruits suspects. Un grand loup gris prit la tête, contrôlant la meute avec des grognements et des morsures. Il rejoignit rapidement la louve, acceptant ses avances ludiques avec bienveillance. Un vieux loup borgne la flanquait aussi, la pressant de près malgré ses coups de crocs. La rivalité entre les loups était apaisée par la faim, les empêchant de se battre. La meute courut longtemps, leur endurance les menant vers des élans. Ils engagèrent une bataille brève mais féroce, triomphant du grand élan et festoyant abondamment. La troupe se divisa en deux, chaque faction partant dans des directions différentes, la louve restant avec ses trois prétendants.
Chapitre 5 : La Tanière
Après avoir fui les environs du camp indien à cause d’un coup de fusil, la louve et Un-Œil trouvèrent une nouvelle tanière. La louve, alourdie et fatiguée, chercha un endroit sécurisé, découvrant une fissure dans une falaise. Cette fissure menait à une caverne sèche et confortable où elle s’installa. Un-Œil, plus patient et protecteur, restait à l’entrée, veillant sur elle. Malgré les appels de la nature, il ne pouvait chasser efficacement en raison de la fonte des neiges. La louve donna naissance à cinq louveteaux, surprenant Un-Œil qui respecta instinctivement la distance. Malgré les défis, le couple trouva des ressources pour nourrir leur famille, renforçant leur lien dans cette nouvelle tanière.
Chapitre 6 : Le Louveteau gris
Le louveteau gris, seul à hériter du pelage de son père, commença à explorer son monde par le toucher avant d’ouvrir les yeux. Sa curiosité grandit, attirée par la lumière filtrant à l’entrée de la caverne. Malgré les coups de patte et de nez de sa mère, il se rapprochait sans cesse de cette lumière. Sa première expérience du monde extérieur fut brutale, une chute lui apprenant la dureté de l’environnement. Néanmoins, il continua d’explorer, développant ses instincts de chasseur en attrapant ses premiers ptarmigans. Sa mère et la lumière devinrent ses repères principaux, tandis qu’il s’ajustait progressivement aux dangers et aux opportunités du Wild.
Chapitre 7 : Le Mur du monde
La curiosité poussa le louveteau à dépasser la crainte atavique et à franchir l’entrée de la caverne, découvrant ainsi le vaste monde extérieur. La lumière éblouissante et l’immensité de l’espace le terrorisèrent d’abord, mais l’exploration des environs l’amena à des découvertes fascinantes. Il apprit à différencier les choses vivantes des objets inanimés, découvrant la fragilité de ces derniers par ses chutes fréquentes. Un nid de ptarmigans devint sa première source de viande vivante, renforçant son instinct de chasseur. Les dangers comme le faucon et la belette lui enseignèrent la prudence et la survie dans ce nouvel environnement hostile.
Chapitre 8 : La Loi de la viande
Rapidement, le louveteau gris s’aventura quotidiennement hors de la caverne, élargissant ses explorations. Il apprit à évaluer ses forces et ses faiblesses, développant une prudence instinctive sauf en cas de certitude de succès. Son instinct de chasseur se renforça avec chaque proie capturée, des ptarmigans aux jeunes belettes. Une troisième famine le poussa à observer de plus près les comportements des proies potentielles. La bataille contre le lynx, provoquée par la louve, fut un tournant, renforçant sa confiance et sa compréhension des lois du Wild. Il comprit la loi suprême du Wild : manger ou être mangé, devenant un chasseur compétent et vigilant.
Chapitre 9 : Les Faiseurs de feu
Le louveteau, encore ensommeillé, quitte sa caverne pour aller boire au torrent. Sur son chemin, il rencontre pour la première fois des hommes. Étonné, il se sent immédiatement dominé par une puissance supérieure qu’il ne peut comprendre. Sa peur instinctive de l’homme, héritée de ses ancêtres, le paralyse. Un Indien s’approche, et le louveteau montre les crocs, mais il est rapidement dominé et frappé. Alors que le louveteau pleure, sa mère, Kiche, intervient, furieuse. Les Indiens reconnaissent Kiche comme une ancienne chienne de leur camp et la soumettent. Castor-Gris, l’un des Indiens, adopte le louveteau et le nomme Croc-Blanc, marquant son appartenance à la tribu.
Chapitre 10 : La Servitude
Croc-Blanc explore le camp et apprend rapidement les habitudes des humains. Il découvre leur supériorité et leur pouvoir mystérieux, mais il déteste leur domination. Malgré sa soumission, il garde un lien profond avec sa mère. Lip-Lip, un jeune chien, le persécute sans relâche, exacerbant sa nature sauvage et solitaire. Croc-Blanc devient un expert du vol pour survivre, développant ruse et agilité. Un jour, il attire Lip-Lip dans un piège où Kiche, sa mère, le blesse gravement, permettant à Croc-Blanc de goûter à la vengeance. Castor-Gris décide de détacher Kiche, mais elle reste près du camp, enchaînée par sa fidélité à l’homme. Croc-Blanc, malgré son désir de liberté, reste proche de sa mère, lié par un attachement profond.
Chapitre 11 : Le Paria
Lip-Lip continue de persécuter Croc-Blanc, qui devient de plus en plus féroce. Les autres chiens du camp se joignent à Lip-Lip, renforçant l’isolement de Croc-Blanc. Il apprend à combattre rapidement et efficacement, sans avertissement. Un jour, il tue un chien lors d’une bagarre, provoquant l’indignation des habitants du camp. Castor-Gris le protège néanmoins, renforçant l’hostilité des autres chiens et des humains. Croc-Blanc grandit dans un environnement hostile, développant une méfiance et une haine profondes. Il devient un paria, redouté et haï, mais sa survie dépend de sa capacité à rester alerte et à combattre. Sa relation avec les autres chiens est marquée par la domination et la vengeance.
Chapitre 12 : La Piste des dieux
Lorsque les Indiens plient leur camp pour déménager, Croc-Blanc décide de rester en arrière. Se sentant seul et vulnérable, il retourne finalement vers les hommes. Il retrouve Castor-Gris et se soumet entièrement à lui. Castor-Gris, au lieu de le punir, le nourrit, renforçant ainsi la dépendance de Croc-Blanc. Le louveteau comprend alors qu’il ne peut survivre sans les hommes. Malgré sa peur et sa haine des punitions, il préfère la sécurité et la chaleur du feu humain à la solitude de la forêt. Croc-Blanc accepte sa condition de serviteur des hommes, réalisant que son destin est désormais lié à eux.
Chapitre 13 : Le Pacte
Castor-Gris entreprend un voyage avec sa famille, emmenant Croc-Blanc dans un attelage de chiens. Le louveteau s’adapte rapidement à son nouveau rôle, acceptant la discipline imposée par les hommes. Lip-Lip, désormais chef de l’attelage, devient la cible des autres chiens, offrant à Croc-Blanc une revanche indirecte. Croc-Blanc travaille dur, cherchant à gagner l’approbation de ses maîtres. Il apprend à protéger les biens de Castor-Gris et à défendre ses dieux, même contre d’autres humains. Son isolement parmi les chiens se renforce, mais il trouve satisfaction dans son rôle. Croc-Blanc se soumet entièrement à l’autorité de Castor-Gris, acceptant son destin d’esclave dévoué.
Chapitre 14 : La Famine
Le printemps approchait quand Castor-Gris et Croc-Blanc rentrèrent au camp. Croc-Blanc, âgé d’un an, était déjà bien formé et surpassait presque tous les autres chiens du camp, excepté Lip-Lip. Il héritait de la force et de la stature de ses parents, mais restait mince et nerveux. Sa fourrure grise et son apparence lupine le distinguaient clairement. Croc-Blanc retrouva ses anciens compagnons et dieux humains sans la peur qu’il avait autrefois. Baseek, un vieux chien autrefois redouté, tenta de voler la viande de Croc-Blanc, mais le jeune loup réagit rapidement et violemment, blessant gravement Baseek. Baseek, réalisant son affaiblissement, abandonna la bataille avec dignité. Croc-Blanc, victorieux, gagna en confiance et en indépendance, se faisant respecter de tous les chiens du camp.
Chapitre 15 : L’ennemi de sa race
En tant que chef de file de l’attelage, Croc-Blanc devint l’objet de la haine des autres chiens, jaloux de ses privilèges. Obligé de courir devant eux sous la menace du fouet de Mit-Sah, il développait une profonde inimitié envers sa race. Croc-Blanc ne cherchait ni protection ni amitié auprès des dieux, préférant affronter les chiens chaque nuit. Malgré leur haine et leurs attaques répétées, Croc-Blanc dominait ses congénères par sa force et sa rapidité. Il était constamment en conflit, imposant sa loi avec férocité. Ses ennemis apprirent à ne l’attaquer qu’en groupe, incapables de le vaincre individuellement. Croc-Blanc devint un symbole du Wild pour les autres chiens, incarnant la menace de la nature sauvage. Cette haine mutuelle renforçait son isolement, mais aussi son pouvoir sur les autres chiens.
Chapitre 16 : Le Dieu fou
Les hommes blancs de Fort Yukon, les Sour-Doughs, observaient avec amusement les batailles entre Croc-Blanc et les chiens des nouveaux arrivants. Parmi eux, Beauty-Smith, un cuisinier monstrueux et cruel, fut particulièrement fasciné par Croc-Blanc. Il tenta de l’acheter, mais Castor-Gris refusa initialement. Cependant, Beauty-Smith usa de ruse et de whisky pour affaiblir la volonté de Castor-Gris, qui finit par céder Croc-Blanc en échange de bouteilles d’alcool. Croc-Blanc, attaché à Beauty-Smith, essaya de fuir, mais fut sévèrement battu. Castor-Gris, désormais alcoolique, abandonna Croc-Blanc à son nouveau maître. Beauty-Smith, cruel et tyrannique, utilisa la violence pour dompter Croc-Blanc. Ce traitement inhumain transformait Croc-Blanc en une créature haineuse, incapable de comprendre la folie de son nouveau dieu.
Chapitre 17 : Le Règne de la haine
Sous la domination de Beauty-Smith, Croc-Blanc devint une bête sauvage et haineuse. Beauty-Smith, se délectant de cruauté, l’agaçait sans cesse, renforçant sa fureur. Croc-Blanc haïssait tout ce qui l’entourait, surtout Beauty-Smith. Un jour, des hommes se rassemblèrent pour voir un combat de chiens. Croc-Blanc, enchaîné, fut libéré pour combattre un énorme mâtin qu’il déchira rapidement. Ce fut le début de nombreux combats où Croc-Blanc, implacable, abattait ses adversaires. Beauty-Smith exploitait cette violence pour organiser des paris et des spectacles. Croc-Blanc devint célèbre comme le « loup combattant » et combattait des chiens, des loups et même un lynx. Malgré sa victoire, il restait prisonnier de sa haine, enfermé dans une cage, exhibé pour de l’argent.
Chapitre 18 : La Mort adhérente
Lors d’un combat contre un bull-dog nommé Cherokee, Croc-Blanc hésita un moment avant d’attaquer. Cherokee, lent mais déterminé, ignora les blessures infligées par Croc-Blanc. Ce dernier, rapide et agile, n’arrivait pas à comprendre la stratégie de Cherokee. Finalement, Cherokee réussit à saisir Croc-Blanc à la gorge, refusant de lâcher prise. Croc-Blanc, paniqué, se débattit désespérément. Alors qu’il semblait perdu, Beauty-Smith, réjoui, se mit à le frapper. Un étranger, révolté par cette brutalité, frappa Beauty-Smith et tenta de séparer les chiens. Avec l’aide de son compagnon, il réussit à libérer Croc-Blanc. L’étranger, Weedon Scott, acheta Croc-Blanc à Beauty-Smith et le sauva d’une mort certaine. Croc-Blanc, à bout de forces, fut emporté par Scott, espérant un avenir meilleur.
Chapitre 19 : L’indomptable
Weedon Scott désespère d’apprivoiser Croc-Blanc, qui reste sauvage malgré leurs efforts. Matt, le conducteur de chiens, pense qu’il peut encore y parvenir, notant que Croc-Blanc a déjà porté des harnais auparavant. Après avoir convaincu Scott, Matt tente de libérer Croc-Blanc, armé d’un bâton pour se protéger. Croc-Blanc, surpris par sa liberté, explore prudemment les alentours. Un incident éclate lorsqu’un chien tente de voler la viande que Scott a donnée à Croc-Blanc, provoquant une violente réaction de ce dernier. Scott, découragé par l’agressivité de Croc-Blanc, songe à l’abattre, mais Matt le convainc de lui donner une autre chance. Scott tente de gagner la confiance de Croc-Blanc sans utiliser de bâton, mais se fait mordre. Matt, prêt à tuer Croc-Blanc, est finalement persuadé par Scott de continuer les tentatives d’apprivoisement. Croc-Blanc, méfiant mais curieux, commence à percevoir une différence dans le traitement de Scott.
Chapitre 20 : Le Maître d’amour
Scott décide de continuer à apprivoiser Croc-Blanc en lui montrant de la gentillesse malgré la récente morsure. Croc-Blanc, toujours méfiant, réagit au changement de comportement de Scott. Il commence à accepter la nourriture directement de la main de Scott, un signe de progrès. Scott persévère dans ses efforts, continuant à parler doucement et à caresser Croc-Blanc. Peu à peu, Croc-Blanc se détend et accepte de plus en plus les caresses de Scott. Matt, surpris par les progrès de Croc-Blanc, reconnaît les compétences de Scott en matière de dressage. Croc-Blanc commence à ressentir de l’affection pour Scott, changeant progressivement de comportement. L’amour et la patience de Scott commencent à transformer Croc-Blanc, lui offrant une nouvelle perspective sur la vie et l’humanité.
Chapitre 21 : Le Long voyage
Croc-Blanc sent que quelque chose se prépare, pressentant le départ de Scott pour la Californie. Scott hésite à emmener Croc-Blanc, craignant les problèmes qu’il pourrait causer en ville. Malgré ses réserves, Scott décide finalement de partir sans Croc-Blanc, le laissant avec Matt. Croc-Blanc, désespéré par l’absence de Scott, refuse de manger et devient de plus en plus apathique. Matt, préoccupé, écrit à Scott pour lui faire part de l’état de Croc-Blanc. Scott, touché par la situation, décide de revenir et retrouve Croc-Blanc à bout de forces mais rempli de joie à la vue de son maître. La réapparition de Scott redonne vie à Croc-Blanc, prouvant l’importance de leur lien. Croc-Blanc, plus déterminé que jamais à rester avec Scott, finit par le suivre en Californie, malgré les défis à venir.
Chapitre 22 : La Terre du sud
Arrivé à San Francisco, Croc-Blanc est impressionné par la ville et ses dangers inconnus. Il découvre une vie urbaine trépidante, pleine de bruits et de mouvements. Séparé temporairement de Scott à la gare, Croc-Blanc garde les affaires de son maître avec vigilance. Rejoint par Scott, Croc-Blanc fait face à de nouveaux défis et rencontres, notamment avec la famille de Scott. La mère de Scott est effrayée par Croc-Blanc, mais Scott la rassure sur la fidélité et la protection de l’animal. Croc-Blanc rencontre les autres animaux de la propriété, notamment Collie, une chienne de berger qui l’accueille hostilement. Malgré les tensions initiales, Croc-Blanc commence à s’adapter à son nouvel environnement, déterminé à protéger son maître et sa famille.
Chapitre 23 : Le Domaine du Dieu
Croc-Blanc s’adapte progressivement à sa nouvelle vie à Sierra Vista, le domaine du juge Scott. Il développe une relation tolérante avec Dick, le chien de la famille, mais reste distant. Collie, la chienne de berger, continue de l’attaquer régulièrement, rappelant les conflits du Wild. Croc-Blanc apprend à respecter les membres de la famille et à jouer avec les enfants. Il découvre que certains animaux, comme les poulets et les lapins, doivent être protégés. Après un incident où Croc-Blanc tue plusieurs poulets, Scott le réprimande sévèrement. Croc-Blanc, comprenant la gravité de son acte, ne touche plus jamais aux animaux domestiques. Peu à peu, il intègre les règles complexes de sa nouvelle vie civilisée, renforçant son lien avec Scott.
Chapitre 24 : L’appel de l’espèce
Le temps passe et Croc-Blanc profite de la vie paisible à Sierra Vista, malgré les provocations de Collie. L’été, il souffre de la chaleur, regrettant parfois la fraîcheur du Nord. Scott, souvent à cheval, est suivi fidèlement par Croc-Blanc lors de ses sorties. Un jour, une chute de cheval blesse Scott, et Croc-Blanc doit alerter la famille. Comprenant l’urgence, il retourne à la maison et parvient à attirer l’attention de la famille de Scott. Leur réaction rapide permet de secourir Scott, consolidant la position de Croc-Blanc au sein de la famille. Cet incident renforce la reconnaissance et l’acceptation de Croc-Blanc comme membre précieux du foyer.
Chapitre 25 : Le Sommeil du loup
L’évasion du gangster Jim Hall de la prison de San Quentin inquiète les habitants de Sierra Vista, surtout le juge Scott qui l’avait condamné. Une nuit, Jim Hall pénètre dans la maison, mais Croc-Blanc, vigilant, le surprend et l’attaque. Après une lutte violente, Croc-Blanc parvient à neutraliser l’intrus, sauvant ainsi la famille. Cependant, Croc-Blanc est gravement blessé au cours de l’affrontement. Un chirurgien est appelé en urgence, et la famille veille attentivement sur Croc-Blanc pendant sa longue convalescence. Grâce aux soins et à son incroyable résilience, Croc-Blanc finit par se rétablir. Reconnaissant envers lui, la famille le traite désormais avec le plus grand respect, le considérant comme un véritable héros.
LES PETITES ANALYSES 
Répondre à Anonyme Annuler la réponse.