Vous trouverez ici deux résumés du roman Le Petit Prince d’Antoine de Saint-Exupéry. L’un est un résumé court tandis que l’autre est un résumé par chapitre. 😉
📄 Résumé court
Le Petit Prince, écrit par Antoine de Saint-Exupéry en 1943, est un conte philosophique qui explore des thèmes universels tels que l’amitié, l’amour, la solitude et la quête de sens. À travers les aventures d’un jeune prince venu d’une autre planète, l’auteur invite les lecteurs à réfléchir sur la nature humaine et les valeurs essentielles de la vie.
L’histoire commence avec le narrateur, un aviateur, qui se remémore son enfance marquée par l’incompréhension des adultes. Enfant, il avait dessiné un serpent boa engloutissant un éléphant, mais les adultes ne voyaient dans son dessin qu’un chapeau. Déçu par leur manque d’imagination, il avait abandonné le dessin pour se consacrer à l’aviation.
Un jour, alors qu’il vole au-dessus du désert du Sahara, son avion tombe en panne, le contraignant à un atterrissage forcé. Seul et sans ressources, il tente de réparer son appareil. C’est alors qu’il rencontre un mystérieux petit garçon aux cheveux dorés, qui lui demande de dessiner un mouton. Intrigué, l’aviateur s’exécute, mais le Petit Prince rejette ses dessins successifs, jusqu’à ce qu’il lui propose une caisse avec des trous, suggérant que le mouton est à l’intérieur. Cette image satisfait le Petit Prince, et une amitié naît entre les deux personnages.
Au fil de leurs échanges, le Petit Prince raconte son histoire. Il vient de l’astéroïde B-612, une petite planète à peine plus grande qu’une maison, où il vit seul avec une rose qu’il chérit. Cette rose, unique en son genre, est coquette et exigeante, ce qui le pousse à quitter sa planète pour explorer l’univers.
Lors de ses voyages, il visite plusieurs astéroïdes, chacun abritant un personnage singulier. Il rencontre un roi solitaire qui se croit maître de tout, ordonnant des actions absurdes, illustrant l’absurdité du pouvoir sans sujet. Puis, il croise un vaniteux obsédé par l’admiration des autres, ne vivant que pour être admiré, symbolisant l’égoïsme et la superficialité. Sur une autre planète, il rencontre un buveur qui boit pour oublier sa honte, représentant la fuite de la réalité et la dépendance. Il fait également la connaissance d’un businessman absorbé par la possession des étoiles, les comptant et les revendiquant, illustrant la cupidité et l’absurdité de la possession matérielle. Sur une autre planète, il rencontre un allumeur de réverbères dévoué à sa tâche, allumant et éteignant un réverbère toutes les minutes, symbolisant l’obéissance aveugle aux ordres. Enfin, il rencontre un géographe, un savant qui n’a jamais quitté sa planète, compilant des connaissances sans les expérimenter, représentant l’érudition déconnectée de la réalité.
Ces rencontres mettent en évidence les travers des adultes, souvent déconnectés de l’essentiel et absorbés par des préoccupations futiles.
Arrivé sur Terre, le Petit Prince rencontre un renard qui lui enseigne une leçon précieuse : « On ne voit bien qu’avec le cœur. L’essentiel est invisible pour les yeux. » Cette rencontre lui permet de comprendre que sa rose est unique, non pas en raison de sa nature, mais parce qu’il l’a apprivoisée et qu’il l’aime.
Le Petit Prince apprend ainsi que les liens affectifs confèrent une valeur unique aux choses et aux êtres. Cette leçon souligne l’importance des relations humaines et de l’amour dans la vie.
Au fil de ses aventures, le Petit Prince réalise que la quête de sens et de vérité est essentielle. Il découvre que l’eau d’un puits, rare et précieuse dans le désert, est comme l’amitié : précieuse parce qu’elle est rare.
Finalement, le Petit Prince décide de retourner auprès de sa rose. Il rencontre un serpent venimeux qui lui promet de le ramener chez lui. Le serpent mord le Petit Prince, et son corps est retrouvé sans vie par l’aviateur.
Des années plus tard, le narrateur, devenu adulte, se souvient du Petit Prince et de ses enseignements. Il invite les lecteurs à voir avec le cœur et à apprécier l’essentiel, invisible aux yeux.
Le Petit Prince est une œuvre intemporelle qui, à travers une narration simple et poétique, aborde des thèmes profonds et universels. Elle invite les lecteurs à réfléchir sur la nature humaine, les relations et la quête de sens dans la vie.
Cette histoire rappelle l’importance de conserver une perspective enfantine, pleine de curiosité et de simplicité, et de ne pas se laisser emporter par les préoccupations futiles des adultes. Elle souligne également la valeur des liens affectifs et de l’amour, qui confèrent une signification profonde à notre existence.
En fin de compte, Le Petit Prince nous enseigne que l’essentiel est invisible pour les yeux et ne se voit qu’avec le cœur, une leçon précieuse pour tous.
📕 Résumé par chapitre
Dédicace
« À LÉON WERTH
Je demande pardon aux enfants d’avoir dédié ce livre à une
grande personne. J’ai une excuse sérieuse : cette grande personne est le meilleur ami que j’ai au monde. J’ai une autre excuse : cette grande personne peut tout comprendre, même les
livres pour enfants. J’ai une troisième excuse : cette grande personne habite la France où elle a faim et froid. Elle a bien besoin
d’être consolée. Si toutes ces excuses ne suffisent pas, je veux
bien dédier ce livre à l’enfant qu’a été autrefois cette grande personne. Toutes les grandes personnes ont d’abord été des enfants. (Mais peu d’entre elles s’en souviennent.) Je corrige donc
ma dédicace :
À LÉON WERTH, QUAND IL ÉTAIT PETIT GARÇON »
Chapitre 1
Le narrateur, devenu aviateur, raconte un souvenir d’enfance. À six ans, il avait dessiné un serpent boa digérant un éléphant, mais les adultes, incapables de comprendre, voyaient un chapeau. Découragé par leur manque d’imagination, il abandonne ses rêves de dessinateur et se conforme à leurs attentes. Plus tard, il teste parfois les grandes personnes en leur montrant son dessin, mais elles ne voient toujours qu’un chapeau. Il constate qu’elles manquent d’ouverture et préfère ne plus leur parler de choses essentielles comme les étoiles ou la jungle. Cette déconnexion entre les enfants et les adultes marque profondément le narrateur, qui ressent leur incapacité à saisir la magie de l’enfance. Il se tourne alors vers un métier plus concret : pilote d’avion. Ce choix lui permet de voyager dans le monde entier, mais il garde une certaine amertume face à la rationalité stérile des grandes personnes.
Chapitre 2
Le narrateur, victime d’une panne d’avion en plein désert, se retrouve seul avec des réserves limitées. Alors qu’il s’endort sous les étoiles, une petite voix l’éveille au matin. Il découvre un enfant étrange, le petit prince, qui lui demande : « Dessine-moi un mouton. » Surpris et troublé, il tente plusieurs dessins, mais aucun ne plaît au garçon. Enfin, il dessine une caisse en affirmant que le mouton est à l’intérieur. Le petit prince accepte joyeusement cette solution. Leur rencontre est intrigante, et le narrateur devine qu’il est face à un être unique. Ce moment marque le début d’une amitié singulière et mystérieuse dans cet endroit isolé.
Chapitre 3
Le petit prince pose de nombreuses questions au narrateur, mais répond rarement aux siennes. Peu à peu, ils échangent et le narrateur découvre que l’enfant vient d’une autre planète. Lorsqu’il voit l’avion, le petit prince s’étonne : « Toi aussi, tu viens du ciel ? » Cette phrase laisse entendre qu’il pourrait être d’un autre monde. En évoquant sa caisse et son mouton, il parle avec tendresse de son « chez lui ». Le narrateur est intrigué par cette origine extraterrestre et cherche à en apprendre davantage. Toutefois, le petit prince reste évasif et préfère rêver en regardant son mouton.
Chapitre 4
Le narrateur apprend que le petit prince habite une planète minuscule, identifiée comme l’astéroïde B 612. Il explique que cet astéroïde a été découvert en 1909 par un astronome turc, d’abord ignoré à cause de son apparence. Plus tard, habillé à l’européenne, il réussit à faire accepter sa découverte. Le narrateur critique les adultes, obsédés par les chiffres et incapables d’apprécier l’essentiel. Selon eux, connaître le prix d’une maison est plus important que ses détails poétiques. Il confie que son histoire du petit prince vise à préserver les souvenirs de cet ami unique et à rappeler aux lecteurs la beauté des choses simples et invisibles.
Chapitre 5
Le petit prince explique le problème des baobabs sur sa planète. Ces arbres, qui commencent comme de petites pousses, deviennent gigantesques s’ils ne sont pas arrachés à temps. Il insiste sur l’importance de la discipline quotidienne pour empêcher ces plantes d’envahir et de détruire sa planète. Le narrateur, marqué par cette leçon, illustre avec soin les baobabs pour avertir les enfants de ce danger. Il comprend que cette histoire symbolise les petits problèmes qui, négligés, peuvent devenir incontrôlables. Le petit prince, avec sa simplicité, partage une vérité universelle sur la responsabilité et l’entretien de son monde.
Chapitre 6
Le petit prince révèle son amour pour les couchers de soleil, qu’il pouvait admirer plusieurs fois par jour sur sa petite planète en déplaçant simplement sa chaise. Il raconte avoir assisté à quarante-trois couchers en une journée lorsqu’il était triste. Ce souvenir émeut le narrateur, qui comprend à quel point cette activité réconfortait l’enfant. Cependant, sur Terre, le petit prince découvre que l’immensité de la planète rend ce rituel impossible. Ce détail mélancolique souligne à la fois la simplicité de ses plaisirs et la solitude qu’il ressent loin de chez lui.
Chapitre 7
Lors d’une discussion sur les fleurs, le petit prince s’émeut de leur fragilité. Il interroge le narrateur sur les épines et leur utilité. Ce dernier, distrait par son moteur, répond de façon désinvolte, ce qui blesse le petit prince. Celui-ci explique qu’il aime une fleur unique sur sa planète et qu’il redoute qu’un mouton la détruise. Il exprime sa tristesse et sa peur de perdre cette beauté fragile. Ému, le narrateur promet de dessiner une muselière pour protéger la fleur. Ce moment révèle l’attachement profond du petit prince à ce qui est précieux et vulnérable.
Chapitre 8
Le petit prince raconte l’apparition d’une fleur extraordinaire sur sa planète. Différente des autres fleurs, elle est belle, mais aussi vaniteuse et exigeante. Elle demande au petit prince des soins particuliers, comme un paravent ou un globe pour la protéger. Malgré son amour pour elle, le petit prince se sent blessé par son comportement et ne comprend pas sa véritable tendresse cachée derrière ses caprices. Il finit par douter de ses sentiments et décide de quitter sa planète. Plus tard, il réalise qu’il n’a pas su l’aimer comme elle le méritait et regrette son départ.
Chapitre 9
Avant de partir, le petit prince prépare soigneusement sa planète : il nettoie ses volcans, arrache les pousses de baobabs et arrose une dernière fois sa fleur. Celle-ci, touchée par son départ, révèle son amour pour lui et lui souhaite bonheur. Elle refuse le globe qu’il lui propose, préférant affronter le monde par elle-même. Ému par cette douceur inattendue, le petit prince s’éloigne, emporté par une migration d’oiseaux sauvages. Ce départ marque pour lui la fin d’une époque et le début d’un voyage rempli de découvertes.
Chapitre 10
Le petit prince arrive sur une planète habitée par un roi autoritaire mais bienveillant. Le roi prétend régner sur tout l’univers, mais donne des ordres uniquement lorsqu’ils sont raisonnables. Le petit prince, lassé de ces discours inutiles, refuse de devenir ministre ou juge. Il quitte la planète en comprenant que ce roi est prisonnier de son désir de contrôle. Il réalise aussi que certaines grandes personnes sont trop préoccupées par le pouvoir pour apprécier les choses simples. Cette visite illustre l’absurdité de certains comportements humains.exploités sans âme.
Chapitre 11
Le petit prince visite la planète d’un vaniteux, un homme obsédé par l’admiration des autres. Dès son arrivée, le vaniteux s’écrie qu’il a enfin un admirateur. Il demande au prince d’applaudir pour qu’il puisse soulever son chapeau en signe de reconnaissance. Intrigué, le prince joue le jeu un moment, mais il se lasse rapidement de cette monotonie. Il interroge alors le vaniteux sur la raison de ce comportement, qui lui répond qu’il est le plus beau, le plus riche et le plus intelligent de sa planète. Pourtant, il est seul, ce qui rend cette admiration sans objet. Le prince s’interroge sur l’absurdité de ce besoin constant d’être loué. Découragé, il quitte la planète en se disant que les grandes personnes sont bien étranges, car elles vivent pour des choses futiles et dénuées de sens.
Chapitre 12
Sur la planète suivante, le petit prince rencontre un buveur. Celui-ci, entouré de bouteilles vides et pleines, lui explique qu’il boit pour oublier qu’il a honte. Le prince, curieux, continue de poser des questions et découvre que le buveur a honte… de boire. Cette logique absurde plonge le prince dans une grande perplexité. Il tente de comprendre comment cet homme peut être piégé dans ce cercle vicieux sans chercher à s’en sortir. La tristesse et l’impuissance du buveur attristent le prince, mais ce dernier réalise qu’il ne peut pas l’aider. Il repart donc, méditant sur la détresse incompréhensible des grandes personnes. Ce nouvel épisode renforce son sentiment que les adultes se perdent dans des comportements irrationnels qui les rendent malheureux.
Chapitre 13
Le petit prince arrive sur la planète d’un businessman, plongé dans ses calculs. Trop occupé, ce dernier ne salue même pas le prince. Lorsqu’il l’interroge, l’homme explique qu’il compte les étoiles et se targue de les posséder. Le prince, perplexe, lui demande ce qu’il fait avec ces étoiles. Le businessman répond qu’il les « gère », les compte et les enferme dans des papiers comme un trésor. Le prince lui fait remarquer que cette possession n’a aucune utilité, à l’inverse de sa propre rose qu’il arrose et protège, ou de ses volcans qu’il nettoie. Mais le businessman est sourd à ces arguments. Le prince quitte la planète, convaincu que cet homme représente une absurdité de plus dans le comportement des grandes personnes, qui confondent richesse matérielle et valeur réelle.
Chapitre 14
Sur une minuscule planète, le prince rencontre un allumeur de réverbères. Cet homme, fidèle à sa consigne, allume et éteint son réverbère une fois par minute, car la planète tourne très vite. Bien que son travail soit épuisant et absurde, l’allumeur l’exécute avec soin et dévouement. Le prince admire cet homme qui, contrairement aux précédentes rencontres, ne pense pas qu’à lui-même mais accomplit une tâche utile. L’allumeur évoque sa fatigue et son regret de ne plus pouvoir se reposer, mais il reste attaché à son devoir. Le prince trouve cet homme sympathique et regrette de ne pouvoir rester. Cependant, la petite taille de la planète ne laisse pas de place pour deux. Le prince quitte cette planète avec tristesse, convaincu que cet allumeur aurait pu devenir un véritable ami.
Chapitre 15
Le prince rencontre un géographe qui note les découvertes des explorateurs, mais ne quitte jamais son bureau. Le géographe explique qu’il ne peut rien savoir des océans, montagnes ou villes sans les explorateurs, car il se contente de recevoir leurs récits. Il refuse aussi de noter les fleurs, car elles sont éphémères, un mot que le prince ne comprend pas. Lorsqu’il apprend que cela signifie « menacé de disparition », il est bouleversé en pensant à sa rose, si fragile et laissée seule. Le prince commence à ressentir du regret et de la peur pour sa fleur. Le géographe, insensible à cette inquiétude, lui conseille de visiter la Terre, une planète qu’il juge intéressante. Le prince quitte la planète, profondément troublé par la nouvelle signification qu’il donne à la fragilité de sa rose et des choses éphémères.
Chapitre 16
Le prince arrive sur Terre, une planète gigantesque habitée par des milliards de grandes personnes. Fasciné, il découvre qu’avant l’électricité, des milliers d’allumeurs de réverbères travaillaient en rythme, créant un spectacle grandiose. Chaque groupe, sur différents continents, allumait et éteignait ses réverbères comme une chorégraphie planétaire. Le prince admire cette coordination, mais il remarque aussi que les rares allumeurs isolés aux pôles travaillent seulement deux fois par an. Ce contraste entre le mouvement incessant des uns et l’oisiveté des autres l’intrigue, renforçant son intérêt pour cette planète complexe.
Chapitre 17
Le petit prince arrive sur Terre et découvre un immense désert. Il y rencontre un serpent mystérieux, capable de tuer rapidement. Le serpent lui parle par énigmes et explique qu’il peut renvoyer les êtres « là d’où ils viennent ». Le petit prince mentionne sa planète et ses difficultés avec une fleur, ce qui intrigue le serpent. Celui-ci lui rappelle que même parmi les hommes, on peut se sentir seul. Le serpent offre son aide au petit prince s’il souhaite retourner chez lui un jour. Ce dialogue profond évoque à la fois la solitude humaine et une éventuelle issue pour le petit prince. L’étrangeté et la puissance du serpent laissent planer une aura inquiétante sur la suite de l’histoire.
Chapitre 18
Traversant le désert, le petit prince rencontre une fleur à trois pétales, simple et fragile. Il lui demande où se trouvent les hommes. La fleur, ayant vu passer une caravane autrefois, décrit les hommes comme instables et sans racines, toujours emportés par le vent. Ce constat de leur mode de vie souligne la futilité et la désorientation des humains. La fleur, bien que brève dans son dialogue, reflète la mélancolie de la solitude et l’impermanence des rencontres. Le petit prince, marqué par ces mots, poursuit son chemin, méditant sur cette description poétique mais triste des hommes.
Chapitre 19
En gravissant une haute montagne, le petit prince espère voir toute la planète et rencontrer des hommes. Mais il n’aperçoit que des rochers déserts. Lorsqu’il parle, son écho répète ses mots sans rien ajouter, ce qui le déçoit profondément. Il réalise que les hommes de cette planète semblent dépourvus d’originalité, simplement capables de répéter ce qu’ils entendent. Cette expérience contraste avec sa fleur, qui initiait toujours la conversation sur sa planète. Il ressent une solitude accrue et trouve cette Terre sèche et vide, loin de ses attentes.
Chapitre 20
Après une longue marche, le petit prince découvre un jardin rempli de roses identiques à sa fleur. Il est dévasté de constater que sa rose, qu’il croyait unique, ressemble à des milliers d’autres. Cette révélation le bouleverse, car elle remet en question l’importance qu’il lui accordait. Il pense à la vanité de sa rose et s’imagine qu’elle serait vexée de voir cela. Allongé dans l’herbe, il pleure, se sentant dépossédé et insignifiant. Cette découverte pousse le petit prince à réévaluer la valeur de son lien avec sa fleur et sa place dans l’univers.
Chapitre 21
Le petit prince rencontre un renard qui lui parle de l’importance d’« apprivoiser ». Apprivoiser signifie créer des liens uniques qui donnent un sens à l’existence. Le renard explique que sans ces liens, les êtres restent interchangeables. Le petit prince comprend que sa rose est unique parce qu’il l’a apprivoisée. Le renard lui apprend aussi que « l’essentiel est invisible pour les yeux », et que c’est le temps consacré à sa rose qui la rend si précieuse. Avant de partir, le renard lui confie qu’il devient responsable pour toujours de ce qu’il a apprivoisé, laissant une empreinte indélébile sur le petit prince.
Chapitre 22
Le petit prince rencontre un aiguilleur qui trie les voyageurs dans des trains rapides. Il remarque que les adultes se déplacent sans savoir ce qu’ils cherchent, tandis que les enfants, eux, savent donner de l’importance à leurs désirs. Les adultes dorment ou bâillent dans les trains, alors que les enfants collent leur nez aux vitres, émerveillés. Cette observation met en lumière la différence entre les préoccupations simples et authentiques des enfants et la quête souvent futile et désorientée des adultes. L’aiguilleur, détaché, partage avec indifférence ses observations, soulignant l’absurdité de cette agitation humaine.
Chapitre 23
Le petit prince rencontre un marchand vendant des pilules qui apaisent la soif et permettent d’économiser du temps. Chaque pilule épargne 53 minutes par semaine. Le petit prince, perplexe, demande à quoi sert ce temps gagné. Le marchand lui répond qu’on peut en faire ce qu’on veut, mais cela ne convainc pas le petit prince. Il trouve absurde de ne pas savourer des plaisirs simples, comme marcher doucement vers une fontaine. Cette rencontre illustre une critique de la course à l’efficacité qui fait perdre de vue les moments essentiels et apaisants de la vie.
Chapitre 24
Après huit jours dans le désert, le narrateur et le petit prince, épuisés et assoiffés, cherchent un puits. Malgré le danger, le petit prince reste optimiste et philosophe sur la beauté invisible des choses, comme un puits caché ou les étoiles. En marchant sous les étoiles, ils partagent une complicité profonde. Au matin, ils trouvent un puits, et l’eau qu’ils boivent devient une fête, nourrie par leurs efforts et leur amitié. Ce moment symbolise la joie de redécouvrir les choses simples et la valeur des efforts partagés pour atteindre un but.
Chapitre 25
Au puits, le petit prince évoque la quête de sens des hommes, qui cultivent des jardins pleins de roses sans comprendre qu’une seule suffit. Il insiste sur l’importance de voir avec le cœur, car les yeux sont aveugles. Il rappelle au narrateur sa promesse de dessiner une muselière pour son mouton, évoquant sa responsabilité envers sa rose. Le petit prince avoue que son arrivée sur Terre, un an plus tôt, n’était pas un hasard. Ce chapitre prépare le lecteur à un tournant majeur, où le petit prince semble anticiper un adieu imminent.
Chapitre 26
Le petit prince rencontre le serpent pour organiser son départ de la Terre. Le narrateur, inquiet, assiste impuissant à la scène. Le petit prince lui explique que pour rejoindre sa planète, il doit abandonner son corps, devenu trop lourd. Après une morsure du serpent, il tombe doucement, comme un arbre dans le sable, laissant derrière lui une promesse d’étoiles qui rient. Le narrateur est profondément bouleversé par cette séparation, mais il comprend que le petit prince retourne à ce qu’il aime : sa rose et sa planète.
Chapitre 27
Six ans après, le narrateur repense au petit prince et aux étoiles, qui lui rappellent son rire. Il est hanté par une question : le mouton a-t-il mangé la rose ? Cette incertitude symbolise la fragilité des choses aimées et leur importance dans l’univers. Le narrateur invite les lecteurs à observer le ciel, espérant qu’ils trouveront eux aussi un sens à cette histoire. Il demande de l’écrire s’ils croisent le petit prince, laissant une porte ouverte à l’espoir d’une rencontre universelle et intemporelle.

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