Roman monumental de Léon Tolstoï, largement considéré comme l’un des chefs‑d’œuvre du XIXᵉ siècle. Écrit de 1863 à 1869 et publié en feuilleton, il mêle la grande histoire des guerres napoléoniennes (la « guerre patriotique » de 1812) aux destinées personnelles de nobles russes. Œuvre réaliste et philosophique, il explore des thèmes universels (amour, devoir, société, quête de sens) tout en offrant une fresque historique détaillée. Très étudié au lycée et à l’université, ce roman-fleuve initie les lecteurs aux conflits intérieurs de Tolstoï (entre la passion et la raison, la critique sociale et la foi) et illustre l’évolution de l’écrivain vers une morale axée sur la sincérité et la justice immanente.


  1. Repères sur l’œuvre
  2. Résumé express
  3. Les personnages (vue d’ensemble)
  4. Analyse globale
  5. Les grands thèmes du roman
  6. Le style et l’écriture

Repères sur l’œuvre

La Guerre et Paix s’inscrit dans le contexte des tensions internationales du Premier Empire : Tolstoï situe l’action entre 1805 (troisième coalition contre la France) et 1815 (épitaphe de la paix après la campagne de Russie). Le roman commence juste avant la bataille d’Austerlitz et couvre l’invasion de la Russie par Napoléon. Écrit à l’occasion du cinquantième anniversaire de 1812, il transforme cette guerre patriotique en sujet principal d’une grande épopée nationale.

Publiée initialement en feuilleton de 1863 à 1869, la version définitive en volume parut en 1869. L’œuvre, composée de quatre parties et d’un épilogue, est vaste avec plus de mille pages et volontairement foisonnante : Tolstoï décrit avec minutie les grands événements militaires (batailles, retraites) comme les détails de la vie quotidienne (paysages, intérieurs, conversations). Le roman met en scène de nombreux personnages individués, mêlant nobles de cour et gens simples, pour peindre un portrait de la société russe de l’époque.

Peinture divisée en deux avec à gauche une scène de bal et à droite la guerre
À gauche une scène de bal à St-Pétersbourg et à droite la guerre (bataille d’Austerlitz)

La Russie impériale de 1805-1815 est encore une société aristocratique féodale en cours de mutation (l’abolition du servage se rapproche). Tolstoï dépeint les fastes des salons de Moscou et Saint-Pétersbourg dirigés par une noblesse souvent superficielle et mondaine en opposition à la vie rurale où travaillent les paysans. Il critique l’hypocrisie des élites sociales : beaucoup de scènes montrent des masques sociaux tombant pour révéler la vérité des âmes. Paradoxalement, les figures historiques (Napoléon, le général Koutouzov) y apparaissent comme de simples hommes de chair et d’os, démystifiant ainsi le concept de « grand homme » de l’Histoire.

Guerre et Paix est le premier grand roman de Tolstoï, juste avant Anna Karénine. Il réunit son art du réalisme avec une réflexion philosophique sur la guerre, le destin, et la moralité. Tolstoï en tire une vision pessimiste de la volonté individuelle (les chefs ne décident pas tout, « les grands hommes ne sont que des étiquettes qui donnent leur nom à l’événement ») et un plaidoyer pour la simplicité de la vie authentique. Le roman préfigure la seconde partie de la carrière de Tolstoï, plus tournée vers la foi et l’éthique spirituelle, même si ici la critique reste avant tout poétique et universelle.


Résumé express

Le récit alterne vie privée et événements militaires. Il suit notamment trois jeunes nobles russes et leurs proches. Au début de l’histoire (printemps 1805), Pierre Bézoukhov, fils illégitime et maladroit d’un comte, hérite d’une immense fortune. Sa mère décède et il devient l’un des hommes les plus riches de Russie. Par convenance, il épouse alors Hélène Kouraguine, une beauté manipulatrice. Le prince André Bolkonski, autre héritier aristocrate (époux de l’anglaise Lise Bolkonski), quitte sa jeune épouse enceinte pour servir dans l’armée. À la bataille d’Austerlitz, André est grièvement blessé : allongé sous les yeux de son héros Napoléon, il perçoit la « vanité de la grandeur » et perd ses illusions. De son côté, Nicolas (Nikolai) Rostov, jeune comte bohème, s’engage comme hussard avec enthousiasme, sous les ordres du général Denisov. À Moscou, sa sœur Natalia (Natacha) Rostova rayonnante de jeunesse, fait son entrée dans la haute société.

Au fil des années, la vie privée reprend le premier plan (1807-1812). Nicolas Rostov annonce ses fiançailles à Sonia, sa cousine orpheline, loyale et sans fortune. Pierre, désillusionné par son mariage et la vie aristocratique, divorce d’Hélène et adhère à la franc-maçonnerie en quête d’un idéal moral. Le prince André, devenu veuf après la mort en couche de Lise, revoit goût à la vie en rencontrant Natasha lors d’un bal à Moscou. Natasha tombe éperdument amoureuse d’André et rompt ses fiançailles avec Anatole Kouraguine (un homme léger), évitant de justesse un scandale amoureux.

Photo du tournage de guerre et paix avec Audrey Hepburn à gauche et Henry Fonda à droite
Audrey Hepburn dans le role de Natasha Rostova et et Henry Fonda dans le rôle de Pierre Bezoukov (film de 1958)

L’invasion de la Russie par Napoléon inaugure la troisième partie. C’est maintenant la guerre qui dicte le destin des personnages. Nicolas Rostov commande un escadron de cavalerie et, lors du repli de l’armée russe, sauve sa cousine Maria Bolkonskaïa (la sœur d’André) des partisans français. Ses parents quittent précipitamment Moscou en emmenant les blessés dont le prince André, qui succombe à ses blessures après avoir pardonné à Natasha. En ville, Pierre reste volontairement à Moscou occupé par les Français. Il tente de poignarder Napoléon pour venger son honneur mais est arrêté. Pendant la retraite de Russie, Pierre est capturé par les Français puis libéré par des partisans. En captivité, il rencontre le paysan Platon Karataïev, dont la bonté simple et la philosophie de la vie lui redonnent la paix intérieure.

L’épilogue situe l’action en 1819 (Paris et domaine Rostov). Nicolas Rostov, désormais marié à Maria Bolkonskaïa, mène une vie paisible de propriétaire terrien. Son frère, Pierre, marié à Natasha, poursuit ses idées philanthropiques et rêve au « bien public ». Les familles se retrouvent dans des noces et des jardins, incarnant une forme d’harmonie retrouvée après les tourments. Le roman se termine sur l’idée que la vie simple et l’amour familial (peu importe les difficultés du passé) apportent le véritable sens et bonheur, tandis que la grande Histoire continue son cours indifférent.


Les personnages (vue d’ensemble)

Pierre Bézoukhov: héritier généreux mais maladroit d’une fortune colossale, ami de Nicolas et André. Naïf au début (sous l’influence de l’intrigante Hélène Kouraguine), il divorcera et cherchera un idéal spirituel. Pierre adopte la franc-maçonnerie et, plus tard, retrouve l’espoir auprès du paysan Karataïev. Il symbolise la quête de vérité et d’authenticité : à travers ses désillusions et sa bienveillance, il cherche le « vrai bonheur » au-delà des vanités sociales.

André Bolkonski: prince hautain et ambitieux devenu officier. Ayant soif de gloire, il mène la campagne d’Austerlitz où il est blessé et déçu par la vanité de la guerre. Veuf et désenchanté, son amour pour Natasha lui redonne espoir, mais sa seconde blessure à la bataille de la Moskova sera mortelle. André représente l’idéal militaire déçu : il souffre de l’égoïsme collectif et finit par pardonner à Natasha avant de mourir, illustrant la supériorité de la foi morale sur l’honneur humain.

Natasha Rostova: jeune fille vive et passionnée des Rostov. Pleine de charme et de fougue, elle aime d’abord Anatole Kouraguine, puis éprouve un amour profond pour André Bolkonski. Brisée par la mort d’André, elle traverse la culpabilité d’un amour contrarié. Finalement, Natasha s’épanouit aux côtés de Pierre, qu’elle épouse. Elle symbolise l’énergie vitale et la rédemption : son parcours met en lumière la force de l’amour familial et du pardon.

Nicolas (Nikolai) Rostov: hussard romantique et impulsif, ami de Pierre. Loyauté et idéalisme caractérisent ce comte jeune et naïf. Il accomplit des exploits militaires (libération de Maria Bolkonskaïa) et soutient sa famille. Son mariage avec Maria (sœur d’André) en fin de roman incarne l’idéal de bonheur domestique simple. Nicolas représente le pont entre la guerre et la paix : il brave le danger pour la patrie, puis revient à la vie campagnarde.

Maria (Marya) Bolkonskaïa: sœur douce du prince André, fille dévouée du vieux prince Bolkonski. Initialement effacée sous l’autorité paternelle, elle grandit en courage et vertu. Pendant la guerre, Nicolas Rostov la sauve des combats. Elle finit par épouser Nicolas en 1819, scellant l’espoir d’une nouvelle vie fondée sur la famille et la piété. Maria incarne la bonté patiente et l’idéal féminin de fidélité et de sacrifice pour les siens.

Sonia: orpheline élevée chez les Rostov, cousine et amie fidèle de Nicolas. Son amour dévoué pour Nicolas la place dans l’ombre de Maria. Sonia symbolise la générosité et la résignation : elle accepte de renoncer à Nicolas au nom du bonheur familial.


Analyse globale

Guerre et Paix est structuré par des parallèles et des contrastes qui soulignent la dialectique de la condition humaine. D’un côté, la grande Histoire (les campagnes militaires, les manœuvres napoléoniennes) : on y suit les événements collectifs, les décisions des armées et l’affrontement de deux empires. De l’autre, la sphère privée : les salons, les domaines, les amours et les doutes de chaque protagoniste. Ce double récit oppose la trajectoire tragique d’André et Natasha (la passion et la mort) au chemin plus « ascendant » de Pierre et Nicolas (la quête de sens et l’ancrage familial). Par exemple, André se détourne peu à peu de la gloire militaire avant de mourir en héros désabusé, tandis que Pierre trouve à la fin un réconfort moral dans la vie simple et conjugale. Cette construction en parallèle permet à Tolstoï de montrer deux manières d’habiter le monde : l’une tournée vers soi et ses désirs immédiats (André/Natasha), l’autre vers les autres et la responsabilité (Pierre/Nicolas).

Le regard moral de Tolstoï parcourt tout le roman sans jugement simpliste. Il condamne indirectement l’ambition excessive (Napoléon paraît minable aux yeux de la Russie) et l’orgueil vain : ainsi, la victoire russe ne doit rien à un plan génial mais à la ténacité collective. Tolstoï montre que ce qui décide le sort des batailles, ce n’est pas le savoir-faire des stratèges, mais le moral des troupes… . De même, la « supériorité » de Koutouzov réside dans sa foi en son peuple défendant sa terre. Cette interprétation culmine dans l’épilogue : les « grands hommes » (Napoléon, Koutouzov) ne sont que des « étiquettes » pour des événements collectifs. Le roman affirme ainsi que les véritables forces de l’histoire sont les volontés incontrôlables de la multitude et les lois naturelles de la vie, plutôt que la seule volonté individuelle.

Peinture du général Koutouzov en conseil de guerre
Koutouzov décidant de livrer Moscou à Napoléon

Tolstoï critique aussi la haute société russe de manière féroce. Les salons mondains, englués dans la vanité et l’hypocrisie, perdent toute authenticité quand la guerre les atteint. Les personnages aristocratiques (Hélène, Anatole, les visiteurs oisifs) sont souvent frivoles ou cruels, et l’amour passionnel y vire au scandale. À l’inverse, la campagne et le peuple paysan apparaissent comme l’antidote à ces maux. L’écrivain oppose le vacarme des batailles et des intrigues de cour à la vie lente et « naturelle » des campagnes. À Moscou, les Rostov fuient l’incendie avec des blessés, symbole de la solidarité russe. Au contraire, en s’isolant dans Moscou occupé, Pierre est confronté à la folie du monde, jusqu’à ce qu’il retrouve le sens de l’existence auprès d’un simple paysan. Cette opposition ville-campagne fait écho au thème du « bonheur vrai » : pour Tolstoï, le bonheur naît de l’ordre moral fondé sur la terre, la famille et la foi, pas des passions égoïstes ni du paraître social.

Par ailleurs, Guerre et Paix explore la quête spirituelle. Pierre en est le principal vecteur. D’abord confus et superficiel, il cherche un principe moral en entrant en franc-maçonnerie. Son chemin vers la foi douce commence avec Karataïev et se poursuivra après le roman. La nature aussi contribue à cette dimension : le roman suggère que la vérité ultime échappe à la seule raison humaine, et que seul l’engagement concret (le travail de la terre, l’amour familial, le service désintéressé) peut combler l’âme. Ainsi, la solitude finale d’André et les tourments de Natasha contrastent avec l’éveil moral de Pierre et le bonheur tranquille de Nicolas à la ferme. En somme, Tolstoï plaide pour une vie authentique, gouvernée par une « justice immanente », où le sens de l’existence se trouve non dans l’affirmation de soi, mais dans la vertu du don de soi.


Les grands thèmes du roman

  • La guerre et la paix. Le titre souligne le contraste fondamental entre la tourmente des champs de bataille et la quiétude de la vie civile. Le roman montre comment la guerre brise des vies (mort du prince André, effondrement des plans individuels) et en même temps magnifie la cohésion nationale. Loin de présenter l’amour comme libérateur absolu, Tolstoï illustre au contraire la souffrance qu’il peut engendrer quand il se heurte aux conventions ou à la mort (l’histoire d’André et de Natasha). Le véritable triomphe n’est pas dans la vengeance ou la passion, mais dans le retour à une paix « active » (amour familial, bien public) après l’épreuve de la guerre.

  • Le destin et la volonté. Tolstoï remet en cause le libre-arbitre souverain. Les personnages sont souvent ballottés par le hasard (militaire ou amoureux) : la victoire russe de 1812 ne tient pas à un plan de guerre magistral, mais au courage du peuple et au fait d’agir pour sa terre. Les rencontres (Pierre/Karataïev) et les coïncidences (retour de Napoléon à l’écran) semblent répondre à un ordre supérieur. Comme le note Aucouturier, « dans les événements historiques, les prétendus grands hommes ne sont que des étiquettes » sur les événements. Autrement dit, l’histoire s’écrit par l’ensemble des êtres humains et non par la seule volonté des puissants.

  • La quête spirituelle et morale. Pierre Bézoukhov incarne la recherche de la vérité intérieure. Insatisfait des plaisirs mondains, il cherche un nouveau « principe moral » dans la franc-maçonnerie puis dans l’humilité paysanne. La bonté de Karataïev et le retour à une existence simple le guident vers une forme de foi modérée. Le roman suggère que le sens de la vie ne se révèle pas par l’analyse abstraite, mais par la pratique du bien et la vie communautaire. Cette perspective annonce la conversion religieuse ultérieure de Tolstoï : le « bonheur » tolstoïen se trouve dans la terre, la famille, l’entraide, non dans la cupidité ou l’ambition égoïste.

  • La critique sociale. À travers ses personnages et son milieu, le roman critique l’aristocratie russe. Tolstoï montre les failles d’une société de faux-semblants : salons ennuyeux, bureaucratie rigide (le comte Karataïev administre froidement les serfs de Maria), et mondains déconnectés. Par contraste, il fait de la Russie rurale un idéal à atteindre. Les scènes de la vie paysanne (exode de Moscou, chants des soldats, vie simple des fermiers) sont traitées avec respect. L’union finale des personnages (mariages Rostov-Bolkonski et Natasha-Pierre) souligne la nécessité d’un retour aux valeurs traditionnelles : fidélité, travail de la terre et piété.

  • L’amour et la famille. Tolstoï explore différentes formes d’amour : passion, amitié, fraternité. L’amour d’André et Natasha (intense mais tumultueux) se confronte à l’amour posé de Nicolas et Maria (paisible et durable). Pierre, lui, s’engage finalement dans un amour conjugal qui s’épanouit lentement. Le mariage est montré sous un jour tolstoïen : ni idyllique ni tragique en soi, il est un laboratoire où chacun grandit en responsabilité et humilité. Au final, l’amour vrai est celui qui assume les devoirs envers les autres : l’amour familial et conjugal est valorisé comme source de stabilité et de bonheur authentique, opposé aux élans destructeurs des passions brutes.

Le style et l’écriture

Tolstoï adopte un style réaliste et précis qui ancre le récit dans le concret. Sa narration est omnisciente, mais il excelle à privilégier la focalisation interne et la description minutieuse pour donner l’illusion de voir la vie « en vrai ». Guerre et Paix est exceptionnel par son foisonnement de personnages individualisés : Tolstoï ne les décrit pas abstraitement mais les fait vivre devant nous dans des scènes concrètes, où les gestes, les intonations les révèlent par-delà les masques sociaux, dans leur plus intime vérité . Ainsi, un détail (un regard, un sourire, le bruit d’un train au loin) fait office de fenêtre sur l’âme des personnages.

La langue est claire et sans effets superflus. Tolstoï évite les artifices stylistiques : ses phrases sont souvent longues et ramifiées, comme pour suivre le fil de la pensée ou de la vie elle-même. Les dialogues sonnent vrais, et chaque décor (une campagne enneigée, un palais luxueux, un hall de bal) est rendu avec précision. Cette écriture  caméra , passant de personnages en personnages avec fluidité, permet au lecteur d’entrer dans chaque conscience. Par exemple, la manière dont Pierre entend intuitivement les joies simples de Karataïev ou le choc qu’André éprouve en voyant Napoléon blessé sont rapportés avec une immersion émotionnelle qui anticipe le courant de conscience du XXᵉ siècle.

Le roman ménage enfin de longues digressions philosophiques au sein du récit, où Tolstoï, via le narrateur, expose sa théorie de l’histoire et sa réflexion sur la condition humaine. Contrairement aux auteurs plus « poétiques » de l’époque, il introduit ainsi des moments d’interruption du récit romanesque pour disserter sur le sens de la vie. Ces passages, parfois abrupts pour le lecteur moderne, illustrent la tentation de Tolstoï de faire du roman un traité sur la guerre et la paix au sens littéral.

En somme, le style de Guerre et Paix unit le réalisme, presque documentaire, à l’analyse psychologique profonde. L’écriture limpide de Tolstoï aide le lecteur à s’immerger dans le XIXᵉ russe ; chaque geste, chaque objet devient symbole d’un état d’âme. Grâce à cette transparence narrative, où il donne l’illusion que la vie se déroule sous nos yeux sans médiateur, les grandes idées du roman (l’absurdité de la guerre, la dignité humaine, la foi naturelle) se trouvent incarnées de façon vivante dans l’action et les personnages, plutôt qu’imposées par un discours théorique.

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