Écrou dévissé, sang industrialisé.
Dans les travées, on ne les y reprendra plus.
Choc thermique, espoir décapitalisé.
Les ouvriers démontent la structure.
Univers équivoque, ère post-rock.
Ils devront se parer de nerfs d’acier.
Acouphène métallique, casque lyrique.
Une dernière sueur sidérurgique.
Futur idyllique, gratte-ciel en projet.
Leurs mains restent à la merci des fissures.
Illusion d’optique, fragments de richesse.
L’ordinaire est encore en chantier.
Poème écrit en 2015
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