Des pans de mur à perte de vue
s’agglutinent sur la radieuse cité
D’où vont et viennent les ouvrières.
Dès la fraîcheur du matin
Elles s’infiltrent dans les dédales
Où seul le bourdonnement les accompagne.
Leurs incessants zigzags
rythment la vie urbaine
sans que personne ne s’y attarde.
Il faudra attendre la tombée de la nuit
Et le retour dans leurs alvéoles
Pour sentir un court répis
Etait-ce cela le nectar promis?
non ce n’est pas cela …
une jolie photo de Marseille accompagnée d’une jolie pensée tristounette mais réaliste …
🙂
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Bonjour Juliette,
Et oui, derrière les belles photos de cartes postales se cachent les « invisibles », ceux et celles qui travaillent dans l’ombre pour une vie de misère…
À bientôt,
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C’est un bien joli poème ! Tout ce labeur sous l’indifférence générale ! Un ami à ses ruches ici en pleine ville et leur miel est… savoureux ! bzz bzz !
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Merci Dominique !
Des ruches en pleine ville ? En voilà une bonne idée !
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Très beau poème !
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